Tête en l’air

Souvent, je suis une vraie tête de linotte. Gaston Lagaffe est un modèle pour moi, ça ne doit pas être anodin. J’ai toujours oublié un tas de trucs partout où je suis passée, des petites culottes, des livres, des boucles d’oreilles, laissés chez mon père, mes grand-mères, une copine…
Un jour, je suis montée dans le mauvais train. L’histoire s’est démêlée facilement grâce à un hasard inespéré, mais elle est évidemment venue s’ajouter à une tonne de petites histoires de choses perdues/hasards heureux. Un jour aussi, je suis montée dans le mauvais bateau, et là aussi tout s’est bien passé. 

J’ai développé au fil des années une sorte de rempart contre ce penchant naturel à oublier/laisser traîner/perdre. Un gène Monica Geller. Quand je pars en voyage, je fais des check-list extrêmement détaillées de tout ce que je dois mettre dans mon sac et faire avant le départ. Ça ne m’empêche pas de laisser quelques trucs derrière moi (cette fois, le scotch pour mon carnet de voyage et le PQ, rien de grave), mais ça limite les ennuis. Je ne serai jamais complètement à l’abri. Un jour, je suis bien partie à l’internat sans mon sac pour la semaine, après tout. 

Je n’ai pris qu’un train en Russie, c’était le bon, je suis arrivée à la bonne destination. Ne perdez pas espoir pour la suite : il en reste encore six…

En revanche, j’ai laissé mon chargeur d’iPhone à Moscou. 

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