deuxmillevingt trois fois rien

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de la couture, un livre et des voyages
tout change, rien ne change

deuxmilledixsept

Belle vie - Belle îleune aventure, quelle aventure, Belle île

Deux mille dix-sept est déjà bien entamée. En deux mille dix-sept, on m’a demandé la dernière fois que j’ai pleuré. J’y repense ce matin parce que mon coeur s’est serré hier, en voyant une baleine prise dans un filet. En deux mille dix-sept, je ne me referai pas.

En deux mille dix-sept, on m’a souhaité encore plus d’aventures qu’en deux mille seize. Je ne vous cache pas que ça va être compliqué. Je peux vous détailler autant d’aventures que de larmes qui ont coulé. Beaucoup d’amour, pas mal d’émotion, quelques fiertés et peu, si peu de tristesse.

Merci à deux mille seize de ne pas m’avoir brisé le coeur.

Je ne sais pas où sera le bout du monde de 2017. Je commence à apprivoiser les aventures de 2017. Je laisse venir les surprises de 2017.

 

deuxmilleseize

le petit matin de Mexicola sérénité, Mexico, 1er février 2015

Les photos de 2015 disent que la sérénité était au bout du monde, à Mexico, au lever du soleil. Elles disent que mon coeur a explosé au bout du monde, sur une barque, en regardant les baleines. Elles disent que la fascination était au bout du monde, en Birmanie, pieds nus sur un ponton.

Les photos de 2015 disent que l’attente, l’impatience, la torpeur, l’atroce tristesse et la joie infinie étaient en France. Elles disent que j’ai pleuré parfois sans raison, parfois avec, que j’ai dansé sur des tables et embrassé les gens que j’aime.

Les photos de 2015 disent que je suis partie. Que j’ai fui Paris pour voir la mer, que j’ai quitté Paris pour voir ailleurs. Elles disent que j’ai appris le renoncement, car c’était ça, mon année 2015, tout voir, tout faire, et parfois renoncer.

Bienvenue 2016, et vivement le bout du monde.